Fin mars, plus de septante enseignants se sont plongés dans l’univers des panneaux et des sols en bois chez Unilin. Ils ont bénéficié d’une visite guidée, ont découvert les dernières innovations et en ont appris davantage sur la mise en œuvre de sols en bois prêts à poser. Ils sont même repartis avec un sol conçu pour permettre aux élèves de s’exercer à la pose de ce type de revêtement. C’est là l’une des nombreuses façons dont Unilin – spécialiste des sols stratifiés, des panneaux en bois, des systèmes de toiture et des panneaux isolants – s’engage en faveur du secteur.
La journée d’inspiration, fruit d’une collaboration entre Woodwize et le Centre technologique régional (RTC), s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large. Avec son centre de formation The Dive, qui a ouvert ses portes il y a deux ans et demi, Unilin mise encore et toujours sur l’apprentissage, l’évolution de carrière et la formation continue. Non seulement pour ses propres collaborateurs, mais aussi pour les élèves et toutes les personnes qui souhaitent continuer à évoluer.

« Cette démarche est fidèle à la vision de notre père fondateur Bernard Thiers », explique Nick Leenaert, VP Talent et HR Director Group Services chez Unilin. « Il estimait que nous devions investir non seulement dans notre propre entreprise, mais aussi dans l’ensemble du secteur. Tout le monde y gagne lorsque les intervenants sont mieux formés. »
Avec The Dive, Nick Leenaert entend rendre l’apprentissage plus attrayant. « C’est un fait, apprendre est plus enthousiasmant dans un bâtiment qui en jette plutôt que dans un local vieillot. C’est pourquoi nous avons opté pour une construction neuve aussi remarquable que moderne. Nous évitons délibérément les termes « académie » ou « université », car nous voulons souligner que tout le monde peut prendre un nouveau départ ici. Chacun décide ensuite du niveau de détail auquel il souhaite se former. »
De telles initiatives sont une véritable aubaine, estime Jeroen Doom, directeur du centre de formation et de connaissances Woodwize. Depuis des années, l’organisation s’efforce de combler le fossé entre l’enseignement et le marché du travail. « Aujourd’hui, les formations dans le domaine du bois ont le vent en poupe. Le nombre d’élèves est même en légère hausse », précise-t-il. « Pourtant, en fin de compte, seul un tiers d’entre eux intègre effectivement le secteur du bois. Les autres élèves se tournent vers la construction ou d’autres secteurs, tels que l’automobile ou la chimie. En cause : la pénurie actuelle de profils techniques. Nous devons dès le départ mettre les jeunes en contact avec les entreprises du secteur afin d’augmenter le taux d’intégration au sein de la filière bois. »

Unilin multiplie les angles d’approche pour susciter l’intérêt des jeunes pour les métiers du bois et de l’industrie manufacturière. L’entreprise organise notamment des visites d’entreprises. « Mais pas de manière traditionnelle », prévient Nick Leenaert. « Nous ne leur montrons pas toute l’entreprise. Nous regardons ce qui est pertinent pour le groupe. S’ils viennent par exemple d’avoir un cours sur les paramètres de fraisage, nous nous concentrons sur ce sujet et nous organisons simultanément un atelier au sein du centre de formation The Dive. Ils se font ainsi une meilleure idée de ce à quoi pourrait ressembler un emploi dans ce secteur. Les élèves peuvent également effectuer un stage chez nous ou suivre une formation en alternance. »
Unilin soutient en outre les écoles en leur fournissant du matériel, notamment des outils et des machines qui ont été amortis, ainsi que des panneaux. « Il peut s’agir de matériaux de base, mais aussi d’innovations telles que le MDF ignifuge ou hydrofuge. Ce matériau était par exemple le choix tout indiqué pour une école où les élèves fabriquaient des nichoirs. Pour nous, c’était une belle occasion de leur en dire un peu plus sur ce nouveau matériau. »

Avec une technologie qui évolue à toute vitesse et des innovations qui se succèdent à un rythme effréné, les enseignants doivent redoubler d’efforts pour rester à la page. « C’est pourquoi, lors des journées pédagogiques, nous leur présentons les dernières avancées technologiques », poursuit Nick Leenaert. « Grâce à des initiatives telles que la journée d’inspiration, nous leur fournissons des outils concrets pour préparer au mieux leurs élèves au marché du travail. »
Pour faciliter ce processus, Woodwize a créé il y a quelques années le « Circle of Schools » : un réseau de conseillers pédagogiques, d’enseignants et d’entreprises qui réfléchissent ensemble aux possibilités pour le secteur de soutenir l’enseignement. Parmi les projets mis sur pied par ce réseau, on retrouve la journée d’inspiration organisée chez Unilin. D’autres initiatives suivront, cela ne fait aucun doute.

Woodwize mise également beaucoup sur les qualifications professionnelles, affirme Jeroen Doom. Les qualifications professionnelles permettent de prouver que vous maîtrisez les compétences nécessaires pour exercer un métier, même si vous les avez acquises sur le lieu de travail. « Étant donné que nous constatons un taux d’abandon assez élevé dans les formations de la filière bois, et en particulier dans l’enseignement supérieur, il est important d’offrir des opportunités sous d’autres formes aux étudiants. En tant qu’organisation, Woodwize est depuis longtemps habilitée à délivrer des qualifications professionnelles, mais la reconnaissance d’une entreprise comme Unilin est une première. »
« Ce fut un processus intense, mais désormais, nous pouvons en effet délivrer la qualification professionnelle d’électromécanicien », déclare Nick Leenaert. « Nous souhaitons étendre cette initiative à d’autres formations. Pour les jeunes, mais aussi dans le cadre de la formation continue. Selon moi, si vous donnez aux personnes la possibilité de continuer à évoluer, vous obtenez des collaborateurs compétents et épanouis », conclut-il.
